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CULE Statement on Unist’ot’en

The Canadian Union of Labour Employees (CULE) stands in solidarity with those at the Unist’ot’en Camp and the land defenders of the Wet’suwet’en Territory.

On January 7th at the Gidumt’en access point, the RCMP arrested and detained several Wet’suwet’en people on their unceded territory while they were defending their land from pipeline developments. To enforce the community’s decision to preserve the territory for future generations, the Unist’ot’en Clan built a cabin in the exact place where a number of oil companies namely Trans-Canada, Enbridge, and Pacific Trails, want to lay pipelines. This community action had impeded any pipeline work until the January 7th incident.

CULE, with our Indigenous and non-Indigenous members, is working to deepen our own understanding of Canada’s colonial impact on Indigenous peoples in Canada, from past to the present. As the defenders themselves explain on their website, “this fight is about more than a pipeline; it is about the right of Indigenous peoples around the world to exercise Free, Prior, and Informed Consent (FPIC),” which we in CULE recognize as a fundamental right of Indigenous People regarding their unceded territories. These pipeline developments do not have the FPIC of the Wet’suwet’en hereditary chiefs. The injunction and the arrests clearly demonstrate that Canada and British Columbia are in violation of the Unist’ot’en People’s FPIC protocol, a protocol recognized under the United Nations Declaration of the Rights of Indigenous Peoples.

We condemn this injunction and arrest of those at Unist’ot’en Camp. We call on the federal and provincial governments to respect a nation-to-nation relationship with hereditary leadership at Unist’ot’en.

We ask for more in the labour and social justice movement in Canada to stand in solidarity with the defenders at Unist’ot’en Camp by providing moral and material support.

We must continue to join together across the country in support of this fight. We cannot allow Indigenous rights that are recognized internationally to be made meaningless in Canada, nor allow the power of the state to be used against the Unist’ot’en People for standing up for the generations to come.

We encourage our CULE members and others to learn more about this struggle at: http://unistoten.camp/, or if you want to take immediate solidarity action go to: http://unistoten.camp/support-us/solidarity-work/

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L’Union Canadienne des Employés de Syndicats (UCES) est solidaire des personnes qui occupent le campement Unist’ot’en et les défenseurs du territoire Wet’suwet’en.

Le 7 janvier, au point d’accès Gidumt’en, la GRC a arrêté et détenu plusieurs membres de la nation Wet’suwet’en sur leur territoire non cédé alors qu’ils défendaient leurs terres contre un projet de pipeline. Pour appliquer la décision de la communauté de préserver le territoire pour les générations futures, la nation Wet’suwet’en a aménagé un campement à l’emplacement exact où les compagnies pétrolières Trans-Canada, Enbridge et Pacific Trails veulent construire un pipeline. Cette action communautaire a réussi à stopper le projet de pipeline jusqu’à l’incident du 7 janvier.

L’UCES, avec ses membres autochtones et non autochtones, travaille pour approfondir notre compréhension des répercussions du colonialisme sur les peuples autochtones, d’hier à aujourd’hui. Comme les défendeurs du territoire l’expliquent si bien dans leur site Web, leur lutte va au-delà d’une lutte contre un pipeline ― c’est un combat pour le droit des peuples autochtones partout au monde d’exercer leur consentement donné librement et en connaissance de cause. L’UCES reconnaît ce droit fondamental des peuples autochtones à l’égard de leur territoire non cédé. Les projets de pipeline n’ont pas obtenu le consentement donné librement et en connaissance de cause des chefs héréditaires des Wet’suwet’en. L’injonction de la cour et les arrestations sont clairement, de la part du Canada et de la Colombie-Britannique, des violations du principe du consentement donné librement et en connaissance de cause qui est reconnu par la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

Nous condamnons l’injonction et l’arrestation des personnes au campement Unist’ot’en.

Nous demandons aux gouvernements provincial et fédéral de respecter une relation de nation à nation avec les chefs héréditaires des Wet’suwet’en.

Nous appelons d’autres organismes du monde syndical et du mouvement de justice sociale à exprimer leur solidarité avec les défenseurs du campement Unist’ot’en en leur offrant un soutien moral et matériel.

Nous devons continuer de nous unir d’un bout à l’autre du pays pour soutenir cette lutte. Nous ne pouvons permettre que les droits mondialement reconnus des peuples autochtones soient vidés de leur sens au Canada, ni que l’État utilise son pouvoir contre le peuple Wet’suwet’en parce qu’il lutte pour les générations à venir.

Nous encourageons nos membres et toutes les autres personnes à se renseigner sur l’action des Wet’suwet’en en allant en ligne à http://unistoten.camp/ (en anglais seulement) et à poser un geste de solidarité par le biais du site Web http://unistoten.camp/support-us/solidarity-work/ (en anglais seulement).

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